Le premier budget du quinquennat rejeté par le Sénat
Le 28 novembre 2012
Albéric de Montgolfier et les sénateurs UMP ont rejeté le premier budget du quinquennat, qu’ils considèrent comme surréaliste, compte tenu des avertissements et des propositions du rapport Gallois sur la compétitivité remis au Premier ministre le 5 novembre dernier.
Les sénateurs UMP ont refusé aujourd’hui de soutenir le budget proposé par le gouvernement pour deux raisons majeures. D’une part, il tente un équilibre des finances publiques par un recours périlleux et quasi exclusif à l’impôt, actant ainsi une augmentation de la fiscalité de 20 milliards d’euros, dont la création de 10 milliards d'euros de taxes supplémentaires sur les particuliers. D’autre part, il entérine une baisse des dépenses publiques de 10 milliards d’euros.
Les membres de la commission des finances se sont donc inquiétés des effets récessifs du projet de loi de finances 2013 et particulièrement des pressions fiscales que celui-ci aurait engendrées en période de crise sur les entreprises et les ménages.
Dans un contexte économique difficile, le gouvernement a reporté la mise en place de réformes structurelles importantes et n’a pas su déterminer de véritable cap économique, pourtant nécessaires au soutien de la croissance française.
Les Sénateurs avaient déjà rejeté le projet de loi de programmation des finances publiques le 7 novembre en séance. Albéric de Montgolfier avait alors déclaré « qu’il fallait revoir la copie de cette loi rendue caduque par les annonces du gouvernement et par les hypothèses de croissance ».
La commission mixte paritaire (CMP), composée de sept députés et sept sénateurs, à laquelle Albéric de Montgolfier participe, sera chargée de trouver un compromis entre le Sénat et l’Assemblée Nationale. Le sénateur rappelle aussi qu’il ne manquera pas de défendre au mieux les intérêts de nos concitoyens et nos entreprises.
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