Congrès de l’ADF 2013 ou les universités d’automne du PS
Le 11 octobre 2013
Les élus de la Droite, du Centre et des Indépendants (DCI) condamnent la trajectoire institutionnelle, financière, et électorale, à laquelle sont soumis les départements par le Gouvernement. Le groupe DCI dénonce collectivement l’action menée depuis plus d’un an par l’Association des Départements de France (ADF) qui, par subordination avec le Gouvernement et sa majorité, sert si peu et si mal les intérêts de nos concitoyens et de nos territoires.
Alors que le département reste plus que jamais :
Le premier acteur des solidarités et des politiques sociales innovantes (en moyenne, plus de 55% des budgets de fonctionnement départementaux sont consacrés aux actions sociales).
Le premier acteur économique des entreprises locales (avec en moyenne 40% des commandes publiques), du monde de l’artisanat et du BTP dont il est le premier donneur d’ordres. L’investissement, c’est l’activité, c’est l’emploi, c’est l’insertion sociale.
Le premier partenaire des communes ; le principal financeur de leurs politiques d’aménagement.
Le meilleur garant de l’équilibre territorial entre zones urbaines et zones rurales.
Le groupe DCI dénonce :
- Dans un contexte économique déprimé, l’asphyxie financière des conseils généraux, en raison du désengagement patent de l’Etat (baisse drastique des dotations, charges mal/non compensées, absence de prise en charge des mineurs étrangers isolés,…, en totale contradiction avec les déclarations d’intention du Président F. Hollande), du marché de dupes sur le financement des Allocations d’Insertion et de Solidarité et du hold-up réalisé par les départements trop souvent « amis » sur la 2ème section du fonds de solidarité (23 départements se répartissant une enveloppe de 85M€).
- La décentralisation « hollandaise » qui apporte de la confusion, au lieu de conforter ledépartement dans ses missions de proximité.
- Le scrutin binominal n’est qu’un OVNI électoral qui marque l’abandon de nos territoires et marginalise le monde rural.
- Le charcutage des cartes cantonales, qui ne respectent rien, sauf les intérêts du PS.Ces nouveaux redécoupages de la main gauche ne servent qu’un objectif : la conquête partisane de nouvelles majorités dans les départements de France.
- La disparition en cours des services publics de proximité ; le redécoupage électoral, c’est, pour commencer, la fin des dotations chef-lieu de cantons, la réduction du nombre de gendarmeries, le regroupement des groupes scolaires,…, etc..
- 3 milliards d’€ de charges supplémentaires, induites par les récentes mesures gouvernementales et qui pèsent sur les départements (rythme scolaire, hausse de la TVA non compensée, et autres exemples de la philosophie socialiste qui ne repose que sur la dépense publique donc sur la hausse continuelle de la pression fiscale)
Le groupe DCI dénonce la politique « ruralicide » et d’abandon des quartiers d’un Gouvernement qui programme la disparition du département et des communes : les derniers échelons des solidarités de la République.
En conséquence, les départements du groupe DCI cessent de cotiser à l’ADF, qui abandonne les territoires et participe à la surfiscalisation. Ni l’économie française, ni le pouvoir d’achat de nos concitoyens ne peuvent en supporter davantage.
Interview lors du congrès de l'ADF
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